« Cheminer vers l’essentiel » de E. Morin

Pour l’auteur, l’époque se caractérise par une conscience des limites, mais aussi la conscience d’un manque de paix intérieure face a l’individualisme croissant qui génère atomisation et solitude.
Pour être perçu comme sincère l’engagement doit s’ancrer dans une histoire, une cohérence. Sans cela il n’aura pas de crédibilité à ses yeux.


S’interrogeant sur ce qui crée du sens et de la confiance, il dégage des lignes de force : Dans l’éthique pour soi et pour autrui se situe le centre de la sagesse. Il faut par conséquent savoir s’objectiver, se distancier, contextualiser, prendre ce temps au lieu de subir les informations qui pleuvent.
Il nous exhorte à accepter les forces contradictoires en soi: de doute et de foi, de rationalité et de mysticisme


Sa foi est celle des valeurs, son mysticisme celui de l’émerveillement devant la nature, l’inachèvement est permanent- L’ecologie de l’action c’est admettre qu’une action, dés qu’elle commence,
échappe à l’intention, Acun avenir n’existe sans éveiller l’esprit humain à l’autre, au symbolique
Force est de constater que les enfants de « l’animisme » technologique (comme il
dit) sont différents de ceux de la galaxie gutemberg: nos 5 sens sont
différemment sollicités.

Il constate que la barbarie du genre humain ( guerres, terrorisme…) s’amplifie
avec la barbarie des chiffres. Le philosophe Castoriadis parlait de la montée de l’insignifiance: comment
échapper à l’invasion de la futilité. L’ennemi est en nous même: commençons par cesser de transférer le mal sur autrui